ROLEX SUBMARINER 5513/5514 COMEX - Lot 33

Lot 33
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Estimation :
30000 - 50000 EUR
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Résultat : 72 000EUR
ROLEX SUBMARINER 5513/5514 COMEX - Lot 33
ROLEX SUBMARINER 5513/5514 COMEX Montre bracelet d’homme en acier, cadran noir, index peints avec matière luminescente, aiguilles « Mercedes », mention COMEX à six heures. Insert de lunette en aluminium noir. Valve à Hélium sur la tranche de carrure. Fond de boitier en acier signé ROLEX COMEX 8**, à l’intérieur signé Rolex, référence 5513, numéroté 5228***. Boitier référence 5514 et numéroté 5228*** entre les cornes. Mouvement mécanique à remontage automatique Rolex calibre 1520. Bracelet de type Oyster en acier référence 93150, code B, pièces de bout 580, deux rallonges de plongée. Montre fonctionnelle lors de l’expertise, sans garantie de fonctionnement futur et d’état des pièces. Montre en service chez Rolex en 2013, carte de service à l’appui, aiguilles et insert de service, tube, couronne et valve à hélium remplacés. Accompagnée d’un second bracelet signé Rolex type Oyster 93250 code CL1 et de ses trois maillons supplémentaires. Accompagnée d’un rare porte-clés Comex qui avait été offert au propriétaire plongeur actuel par un ancien plongeur de la Comex. Egalement accompagné de la carte de plongeur du propriétaire Daniel Commine. Vers 1978 Diamètre 40 mm Cet exemplaire de Rolex 5514, qui nous provient de son premier propriétaire employé de la COMEX est remarquable, notamment parce que la seule signature de révision du fond de boite date de 2013 quand Rolex l’a eu entre les mains. Ce qui laisse à penser qu’entre 1978 et aujourd’hui, la montre est restée dans un état proche de l’original et peu portée. On le voit par l’état superbe de son cadran et de son boitier qui n’a pas (ou très peu) été poli, comme en témoignent les écritures du fond de boite au relief important. Autre fait non négligeable, il vient avec son bracelet d’origine comme en atteste le code de la boucle. Le service Rolex a vu le changement des aiguilles et de l’insert, ainsi que le remplacement du système tube de couronne/couronne et de la valve à hélium pour des raisons d’étanchéité. La Rolex Submariner référence 5513/5514 a une importance toute particulière dans l’histoire des liens entretenus entre la marque à la couronne et l’entreprise d’exploitation maritime. En effet, les travaux de plongée en saturation de la COMEX et ses échanges avec Rolex ont abouti au développement de la valve à hélium sur une montre de plongée. Cette valve, située sur la tranche de carrure de la montre, permet d’évacuer le surplus d’hélium accumulé au sein de la montre lors d’exercice en caissons hyperbare où le mélange gazeux était très différent de l’air naturel pour permettre aux plongeurs une bonne adaptation de l’organisme à de grandes profondeurs. L’hélium, en tant que gaz aux molécules plus fines que l’oxygène, se frayait un chemin dans la montre, pouvant aboutir à une détérioration de la marche de la montre et de ses organes principaux. Quand la pression en hélium devient trop importante, la valve s’active et rejette ainsi le surplus de gaz. La première montre à voir cette évolution n’est autre que la référence 5513 chez Rolex, et puisque la marque produira spécialement des montres pour la COMEX, ces dernières prendront la référence 5514. D’où la présence de la référence 5514 sur le boitier, et de la référence 5513 sur le fond de boitier. Comme les autres références de la famille Rolex COMEX, on peut lire la gravure COMEX sur le fond de boitier, ainsi qu’un numéro d’attribution, ici 8**. Contrairement aux autres références livrées à la COMEX, la Submariner 5514 ne verra pas son cadran signé COMEX sur les premières occurrences. La mention COMEX apparaitra à la suite d’un changement de cadran après un service chez Rolex ou la demande du plongeur. Alors que les premiers numéros COMEX gravés au dos était de petite taille, notamment les séries 2XX, les autres séries viendront en taille moyenne, et les séries plus tardives en chiffres plus gros « big numbers », comme notre exemplaire en 8**. La COMEX, ou Compagnie d’exploitation maritime, est indissociable des grands hommes qui en ont fait sa renommée mondiale. Elle est fondée par Henri Germain Delauze en 1962 et est spécialisée dans l’ingénierie sous-marine. Au début des années 1960, la plongée dite « professionnelle » se limite à des travaux publics peu aventureux qui ne dépassent guère les 30 mètres de profondeur. Mais les années 1960, connues pour la recherche de gisements offshore importants, vont avoir besoin des cerveaux et des bras d’hommes, plongeurs professionnels, pour appuyer ce développement à des profondeurs allant bien au-delà des 50 mètres. On doit tous les développements importants qui s’en sont suivis à la COMEX entre 1965 et 1975. Des caissons en passant par les navires de plongée spécifiques, sans oublier des tables de décompression sur lesquelles compter. Pour déve
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