ROLEX SUBMARINER RÉF. 1680 « COMEX » Montre... - Lot 81 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés

Lot 81
Aller au lot
Estimation :
250000 - 300000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 250 000EUR
ROLEX SUBMARINER RÉF. 1680 « COMEX » Montre... - Lot 81 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés
ROLEX SUBMARINER RÉF. 1680 « COMEX » Montre bracelet en acier, cadran noir mat, mentions « Rolex Oyster Perpetual Date » à midi et « COMEX / 660ft=200m / SUBMARINER », minuterie traits blancs, index tritium, aiguilles « Mercedes », date à trois heures sur disque argenté grossie par cyclope, mention « SWISS – T'25 ». Lunette bidirectionnelle, bille tritium. Couronne vissée signée, trois points pour technologie Triplock. Boitier avec gravure référence 1680 et numéro de série 57891**. Fond en acier signé ROLEX 5048 COMEX à l’extérieur, signé Rolex référence 1680 à l’intérieur. Mouvement mécanique à remontage automatique signé Rolex référence 1575 (signé 1570 sur le pont, anomalie commune à toutes les références 1680), numéroté D767153. Bracelet Oyster en acier plein référence 93150 pièces de bout 580, boucle déployante fermoir Fliplock tardive signée Rolex, lame de rallonge. Montre fonctionnelle lors de l’expertise, sans garantie de fonctionnement futur et d’état des pièces. Accompagnée d’une autre boucle Fliplock plus ancienne datée de 1990 avec un maillon, manque son fermoir de sécurité. Rayures au verre, bille tritium de la lunette partiellement endommagée, quelques marques au boitier et fond de boite. Vers 1979 Diamètre 40 mm La Rolex Submariner référence 1680 COMEX est une des références les plus rares de la famille des Rolex COMEX. Les premières références de Rolex Submariner 1680 ont été livrées à la COMEX en 1978 et d’après les recensements, seulement 60 pièces auraient été produites, et ce à des fins de plongée récréatives et l’entrainement, pour la simple raison que ces références n’étaient pas équipées de valve à hélium permettant des plongée en saturation. Alors que des plongeurs de la célèbre entreprise de plongée utilisaient déjà la référence 5514, connue pour sa valve à hélium permettant des plongées en saturation, et commençaient à recevoir les référence de Sea-Dweller 1665 elles aussi équipée d’une valve à hélium. Il faut ici noter que le développement des valves à hélium sur les montres de plongée Rolex est indissociable des liens entretenus avec la COMEX. La rareté des Rolex Submariner référence 1680 livrées à la COMEX tient également au fait que sur les 60 pièces supposées produites pour l’entreprise, de nombreuses pièces ont reçu des services au fil des années où les cadrans COMEX ont été remplacés par des cadran normaux, leur propriétaire les trouvant plus jolis. Bien loin de l’avis répandu aujourd’hui. Les pièces qui ont conservé leur cadran COMEX d’origine sont donc d’une extrême rareté. Notre exemplaire présente ainsi son beau cadran signée COMEX avec ses index tritium couleur « coquille d’œuf », un fait normal avec la dégradation du tritium dans le temps, ses aiguilles d’origine dont on perçoit les premières craquelures de matière luminescente, son disque de date argenté brossé original, sa lunette d’origine dont la couleur noire commence à passer pour tourner légèrement vers le gris. Un exemplaire qui au-delà de sa rareté naturelle présente de belles qualités de conservation et ses pièces d’origine. - La COMEX, ou Compagnie d’exploitation maritime, est indissociable des grands hommes qui en ont fait sa renommée mondiale. Elle est fondée par Henri Germain Delauze en 1962 et est spécialisée dans l’ingénierie sous-marine. Au début des années 1960, la plongée dite « professionnelle » se limite à des travaux publics peu aventureux qui ne dépassent guère les 30 mètres de profondeur. Mais les années 1960, connues pour la recherche de gisements offshore importants, vont avoir besoin des cerveaux et des bras d’hommes, plongeurs professionnels, pour appuyer ce développement à des profondeurs allant bien au-delà des 50 mètres. On doit tous les développements importants qui s’en sont suivis à la COMEX entre 1965 et 1975. Des caissons en passant par les navires de plongée spécifiques, sans oublier des tables de décompression sur lesquelles compter. Pour développer tout cela, la COMEX crée en 1964 son Centre Expérimental Hyperbare (C.E.H) avec limitation à 365 mètres, et un peu plus tard en 1968 un nouveau site à Marseille avec un double objectif : d’un côté développer les technologies sous-marines dans un ensemble hyperbare 300 mètres, et de l’autre un ensemble en saturation adapté pour la plongée en saturation sous hydrogène et jusqu’à 800 mètres. La COMEX, au-delà des plongeurs, c’est aussi et surtout une armée de médecins, dont les docteurs Xavier Fructus et Maurice Comet, des scientifiques et ingénieurs. Avec des activités démarrant au milieu des années 1960 et s’étalant jusqu’au début des années 2000, on notera tout de même les impressionnants chiffres de 5300 opérations, 1000 plongeurs et 2700 plongées expérimentales.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue