Rare registre de correspondance de la synagogue... - Lot 46 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés

Lot 46
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Rare registre de correspondance de la synagogue... - Lot 46 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés
Rare registre de correspondance de la synagogue de Salon adressé aux membres du Consistoire de Marseille, tenu du 20 août 1826 au 10 octobre 1853 Manuscrit de 12 ff. in-8 (28,5x20cm) composé de 20 pages écrites à l’encre noire et deux pages blanches. Qqs manques et déchirures, la plupart des feuillets sont humidifiés en pied avec des mouillures entrainant des petites pertes de texte. Extraits : Du 20 août 1826, Messieurs les membres du Consistoire de Marseille, J’ai eu l’honneur de recevoir votre chère lettre du 1er courant dans laquelle vous me dites de vous donner des renseignements sur les personnes qui doivent être portées. Vous devez sans doute avoir reçu deux pétitions l’une à M. David Aaron Carcassonne et l’autre à M. David Lunel d’après ma conscience, je vous prie d’y porter attention et de faire droit à leur réclamation. Vous voudrez bien porter les personnes ci-après, savoir Madame Gentille Cohen femme d’Isaac Milhaud Joséphine et ? Cohen sœurs et filles du frère d’Isaac Cohen Salvador. Mossé Monteux qui est porté à Carpentras le porter en cette ville et Abram Mossé même maison que Mosse Monteux. Quant aux autres vous ne devez pas ignorer que les fortunes diminuent au lieu d’augmenter. Je vous observe que les personnes que je vous désigne méritent d’être portées mais non pour une grosse fortune. D’ailleurs vous avez les anciens tableaux, vous pourrez vous baser là-dessus. Du 24 août 1826 Messieurs, J’ai reçu votre honorée lettre du 23 du courant dans laquelle vous me demandez de vous apprendre quelle est la taxe que vous devez porter à tous ceux que je vous ai donnés dans ma dernière lettre. Cohen Gentille femme de Isaac Milhaud épicière en détail F.12. Cohen Joséphine et ? toutes deux sans profession vivant avec leur oncle F. 10. Monteux Mossé Marchand F. 5. Abraham Mossé Marchand de Chevaux F. 5. Je vous dit tout cela d’après ma conscience, quand il paraitra quelque chose de nouveau dans notre communauté je vous en ferai part. Le 12 octobre 1826 Messieurs, Je viens vous porter plainte d’une injure qui m’a été faite dans le temple hier jour de Kippour par M. Joseph Salvador Cohen pendant le moment de la Nghamda de minha ou moi-même je faisais fonction de ministre. Le dit Salvador Cohen n’étant pas à sa place, causait avec un individu catholique qui à ce moment était dans notre temple par curiosité. Je disais alors les trois premières bénédictions de la Nghamida et ne pouvant pas m’exprimer en français, je lui ai fait signe pendant trois fois de vouloir bien aller à sa place, sur cela il m’a répondu pendant deux fois par ces mots [?] Voyant qu’il restait toujours hors de sa place à causer, je lui ai fait signe plus fortement d’aller à sa place, sur quoi il m’a répondu qu’il ne voulait pas y aller, tout Kahal et cinq étrangers israélites l’ont entendu. Je vous prie messieurs de vouloir bien en tirer punition ou de lui faire payer une amende. Daignez je vous prie faire justice à ma demande tant pour faire respecter l’autorité du commissaire que pour maintenir l’ordre dans le temple surtout dans ce jour solennel. Du 23 mars 1827 Monsieur Abraham Digne à Carpentras. La présente est pour vous prouver que le Sieur Mossé Monteux est domicilié en cette ville depuis deux ans paye les frais locaux depuis son arrivée et je lui fais porter de même au frais du consistoire. Ainsi je vous prie de vouloir bien le dégréver à Carpentras Du 19 janvier 1829 Messieurs les membres du Consistoire ; J’ai eu l’honneur de recevoir votre lettre[…]à laquelle je m’empresse de répondre pour satisfaire les questions du Consistoire Central .Il n’y a aucune école primaire hébraïque établie dans notre ville et par conséquent les écoles ne doivent point occasionner de dépenses qui figurent au budget communal que nous n’avons point ici car nos misvots suffisent pour l’entretien du temple et nous sommes parfaitement d’accord entre nous sur ce qui concerne les dépenses. Quant à l’instruction des jeunes israélites dans la langue hébraïque, les frères la leur donnent et leur éducation dans la langue française, ils la reçoivent dans les écoles catholiques dans lesquelles les enfants peu favorisés de la fortune peuvent entrer car pour peu fortunés que soient leurs parents ils sont toujours à même de payer la modique somme de 20 sols par mois […] 17 octobre 1830 Messieurs, Notre temple a été hier le théâtre d’une scène scandaleuse qu’il n’a pas été en mon pouvoir de réprimer malgré toute ma bonne volonté. Le sieur Joseph Salvador Cohen, contre lequel une plainte vous a déjà été portée par ma lettre du 12 octobre 1826 et sur un sujet à peu près semblable, mais avec des caractères moins aggravants, est encore l’auteur de ce désordre. A la prière du matin et pendant qu’on lisait la Sainte Bible, le chantre fit une faute de lecture. Pour la leur relire
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