Attribué à Bréant et Coulbeaux Broche d’époque... - Lot 97 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés

Lot 97
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Estimation :
12000 - 15000 EUR
Attribué à Bréant et Coulbeaux Broche d’époque... - Lot 97 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés
Attribué à Bréant et Coulbeaux Broche d’époque Art Nouveau en or jaune 18K 750 millièmes à décor feuillagé en émail plique-à-jour dans les tons de vert tilleul, ceint d’une ligne de 98 diamants de taille rose en serti grain, surmontée de six perles de forme baroque oblong de 8 mm de moyenne à nuance rosée et retenant une feuille de lierre amovible elle aussi en émail plique-à-jour, la tige ponctuée de trois diamants taille rose en serti grain soutenant en papille une perle de 10,40 mm elle aussi baroque oblong à nuance rosée. Système à épingle sans sécurité postérieur en or rose 18K 750 millièmes. Restaurations sur l’émail et les diamants. Dans un écrin en cuir marron acajou à intérieur en soie et velours crème à la forme signé Bréant et Coulbaux. Dimensions : 65,62 x 57,28 mm - Poids brut : 13,00 g Messieurs Henri Bréant (X - 1921) et Alfred Coulbaux (1853 - x) s’associent en 1884. Alfred Coulbaux eut pour témoin de mariage en 1881, Frédéric Boucheron, fondateur de la marque éponyme. L’année suivant leur association, ils décrochent à l’Exposition Universelle d’Anvers de 1885, la médaille d’Or pour leur travail. En 1889, ils participent à l’Exposition Universelle de Paris. En 1890, lors de leur déménagement au 12 rue de la Paix, ils changent leur poinçon pour devenir B - Marteau surmontée de - C. (absent de notre bijou) Ils sont les fabricants brevetés de l’Ambassade d’Autriche - Hongrie à Paris selon leur signature dans leurs écrins. Ils conçoivent un piétement en bronze pour un vase Gallé dévoilé lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Ils ont travaillé, avec les autres joailliers - orfèvres parisiens les plus célèbres de leur époque (Vever Frères, Le Turq, Durand, Desprès ...) à la réalisation d’un important surtout de table réalisé pour la visite des souverains russes en France sous le nom du « Souvenir », représentant des bateaux en laiton émaillé. On ne trouve que peu d’informations durant une dizaine d’années, entre 1900 et 1908. La presse d’époque mentionne juste dans les annonces légales qu’une déclaration de faillite par un jugement du 19 mars 1908 et d’une liquidation. La période d’activité de Bréant et Coulbaux aura été entre 1884 et 1908, soit 24 ans.
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