Johannes CARDON (Anvers 1614 - 1656) Putti... - Lot 103 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés

Lot 103
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Estimation :
8000 - 12000 EUR
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Johannes CARDON (Anvers 1614 - 1656) Putti... - Lot 103 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés
Johannes CARDON (Anvers 1614 - 1656) Putti jouant avec une chèvre Bas-relief en terre cuite Signé « Johannes Cardon fécit » sur le devant, sous les pattes de la chèvre 30,6 x 51 cm. (Fente et restaurations) Littérature en rapport : -Edmund de Busser, Biographie nationale de Belgique, Académie royale de Belgique, Bruxelles, n.d. tome 3, p.314 -Bulletin et annales de l’Académie d’archéologie de Belgique, Volume 64, Anvers, Froment, 1912, p.387 -Héléna Bussers, « Johannes Cardon », in Musée d’art ancien : œuvre choisie, musées royaux des Beaux-arts de Belgique, Bruxelles 2001, p.158 -Claire Baisier, Terres cuites des XVIIe et XVIIIe siècles : la collection Van Herck, King Baudoin Foundation, 2000, p.40 et p.42 Notre modèle est probablement une esquisse préparatoire pour la réalisation d’un marbre. Ce marbre a lui-même servi de modèle à une peinture en grisaille, réalisée par l’artiste flamand Piat Joseph Sauvage (1744-1818), passée dans le commerce parisien en 1989. Bien que très proches, il existe de sensibles différences entre notre terre cuite et le trompe l’œil de Sauvage. Johannes Cardon a donc lui-même effectué certaines variations lors de la transcription de la scène en marbre. Johannes Cardon reprend ici les codes de représentations de bacchanale de petits amours intrépides, déclinées, entre-autre, par Gerard van Opstal (1594-1668), François Duquesnoy (1597-1643), et plus tardivement en France par Claude Michel, dit Clodion (1738-1814). Fils et élève de Forci Cardon, sculpteur né à Arras, et frère du sculpteur anversois Servais ou Servaes Cardon, Johannes ou Jean Cardon nait à Anvers au tout début du XVIIe siècle. Passé maître dans le travail du bois autant que dans celui de la terre cuite, Johannes réalise les stalles du chœur de l’abbaye bénédictine d’Afflighem-lez-Bruxelles et le tabernacle de l’autel de la cathédrale Saint-Rombaut à Malines. En 1643, le sculpteur devient franc-maître de la guilde de Saint-Luc. Précurseur, l’artiste adopte à cette date un st
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