RARE CROIX BYZANTINE EN OR, ÉMAUX, PIERRES... - Lot 32 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés

Lot 32
Aller au lot
Estimation :
10000 - 15000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 16 500EUR
RARE CROIX BYZANTINE EN OR, ÉMAUX, PIERRES... - Lot 32 - Maison R&C, Commissaires-Priseurs Associés
RARE CROIX BYZANTINE EN OR, ÉMAUX, PIERRES ET PERLES - CIRCA 1100. Croix pectorale «enkolpion» en or pur (24 carats), sertie de pierres de couleurs, ornée de la figure du Christ crucifié à décor de plein émail polychrome cloisonné, dans une bordure saillante délimitée par une frise de perles de semence, munie d’une bélière à charnière, décorée de filigranes de même que la bordure inférieure de la croix. Bon état de conservation, la croix a été nettoyée, quelques manques d’émail, une pierre manquante. Art Byzantin, Constantinople, vers 1100. H. 11,5 x L. 8 cm. Poids brut : 80,70 g. Historique : Un des trésors que nous a légué l’art byzantin réside dans les décors d’émaux sur métaux précieux présents sur des objets de la plus haute qualité. Cette croix est exactement le genre d’objet portable qui a fait son chemin en Occident au cours des XIe et XIIe siècles, un processus qui a trouvé son expression ultime dans le sac de Constantinople de la quatrième croisade à l’instigation des Vénitiens en 1204. Cet émail est d’un type généralement appelé émail byzantin «typique». En d’autres termes, il est serti dans de l’or, où les contours de la figure du Christ sont saillantes. À l’intérieur, des fils d’or ont été utilisés pour former les compartiments à remplir par l’émail. Ce type d’émail, une combinaison en effet de cloisonné et de champlevé, produit une image parfois désignée par le terme allemand « Senkschmelz ». Des chercheurs pensent que le premier exemple de cette technique se produit sur le reliquaire de la Vraie Croix dans le trésor de la cathédrale de Limburg an der Lahn, réalisé entre 963 et 989. La technique est restée populaire dans le monde byzantin jusqu’au XIIe siècle, la destruction de Constantinople ayant entrainé la chute de la production d’oeuvres en émail au XIIIe siècle. Un triptyque figurant la Déisis en or, argent et émaux cloisonnés, avec des figures comparables, Constantinople, XI-XIIe siècles, est conservé au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg (inv. W-1192). Une croix reliquaire très proche datée vers 1200, conservée dans la collection Dumbarton Oaks à Washington (inv. BZ.1936.20), est reproduite dans l’ouvrage de Klaus Wessel, « Byzantine enamels », 1969, cat. 60 pp. 186-187 (ill. 1). Provenance : Vente Kohn, Drouot, 29 novembre 2007, lot 4. Littérature : - Klaus Wessel, Byzantine Enamels, Greenwich, CT, New York Graphic Society Ltd., 1967. - Marian Campbell, An Introduction to Medieval Enamels, Owings Mills, Maryland, Stemmer House Publishers, Inc., 1983. - Buckton David (ed.), Byzantium: treasures of Byzantine art and culture from British collections. Londres, British Museum Press, 1994. - Cormack Robin Vassilaki Maria (ed.), Byzantium, 330-1453. Londres, Royal Academy of Arts, 2008. - E. Gagarina, Byzantine Antiquities, Works of Art from the Fourth to Fifteenth Centuries in the Collection of the Moscow Kremlin Museums, Moscou, 2013.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue